Où écouter du rock à Paris ?
Question rock, Paris n’est pas Londres. Ça ne veut pas dire qu’il ne s’y passe rien. Dans les années 60 le Paris rock se résumait au Golf Drouot au Gibus et au Bus Palladium. L’ère. Au début des années 80, le nombre de salles restait limité d’où l’explosion de la scène punk et chanson-rock dans les squats. Aujourd’hui l’éventail des lieux Rock s’est étoffé, sans pour autant atteindre la frénésie.
Maintenant on a le choix des grandes salles (Le Zénith, L’Olympia, Le Trianon, La cigale…). Mais je me suis concentré sur les lieux plus petits.
Il y a les salles où jouent les groupes plutôt expérimentés, ou ceux qui décollent : La Maroquinerie, la flèche d’or et le Divan du monde par exemple.
D’autres lieux mélangent groupes débutants prometteurs et formations plus connues, on peut citer La Bellevilloise ou Le Point Ephémère ou même L’Espace B.
Plus bas dans l’échelon de progression d’un groupe il y a les bars qui font office de première étape un peu sérieuse à Paris pour un groupe, avec un auditoire plutôt attentif : L’International, la Mécanique Ondulatoire, l’alimentation générale.
Aussi, il existe toute une panoplie de bars inclassables qui brassent une foule d’habitués et qui cultivent une atmosphère singulière qui s’est créée ai fil des ans et qui dépend peut-être plus du taulier que de la programmation pure. C’est par exemple le cas de La Féline, où l’esprit punk côtoie les couleurs du burlesque.
Enfin, il se passe encore des choses dans les squats même si les fans de rock pleurent encore la fermeture de la mythique Miroiterie et repensent en souriant aux soirées de La Gare aux Gorilles.
Bref, y a du rock à Paris.